Da importância de conhecer História já se tinha escrito ainda não há muito tempo, e exactamente, lembrando-o a Vítor Serrão - que parece achar-se, ele sozinho, o «único dono» da História*.
O que escrevemos em 22 de Abril, está aqui e já agora, de novo também aqui, e por isso sublinhado (a azul):
"... a defesa de novas ideias que, forçosamente, numa sociedade evoluída, primeiro se estudam (com seriedade) dentro das instituições universitárias e depois vão passando para o exterior, a todos os que se interessam por saber mais:
Em especial por saber da História - a disciplina capaz de ajudar a pensar, e de localizar, na vida de cada um de nós, o carácter do tempo em que vivemos. E também, certamente, para conhecer o tempo que nos antecedeu, e forçosamente deixou marcas: o qual (esse tempo) é/foi sempre uma espécie de inconsciente colectivo, actuante, sobre cada um de nós."
Entrando agora no assunto específico deste post - a questão do Filioque - é também conhecida como "dupla procedência do Espírito Santo". Sabendo-se que levou a enormes e prolongadíssimas querelas religiosas entre Ocidente e Oriente. Num tempo em que a política era dominada pela religião.
Embora nos seja difícil, hoje, perceber esta imensa questão que vem desde o século IV d.C., ao estudá-la com algum pormenor, percebe-se que ela originou - em termos gerais - o que se conhece na Arte e na Arquitectura como Estilo Gótico. Portanto, para um arquitecto, naturalmente, torna-se uma problemática fascinante:
E sobretudo muito intrigante! Por nos perguntarmos como tal pode ter acontecido?**
Das leituras já feitas, vamos vendo, crescentemente a importância do conhecimento mútuo - entre Ocidente e Oriente - e portanto a relevância da Academia florentina criada por Cósimo Médicis.
Não era a única dedicada ao estudo do grego antigo, e dos autores da antiguidade (como Platão) , visto que, segundo Pierre Magnard- entre vários, quem viria a ser depois o Cardeal Bessarion - também criou uma Academia.
Mas, afinal quem foi Bessarion?
As fontes existem como se encontra na Internet - ficando a saber-se que ficou para História como um Filósofo. O artigo seguinte vem (completo) do Dictionnaire du Moyen Âge, PUF, Paris 2002, pp. 160-161.
BESSARION, ~ 1400 - 1472
Nous ignorons encore le nom de famille et la date de naissance de Bessarion. Selon son propre témoignage, il est « né à Trébizonde », mais a été « élevé et éduqué à Constantinople ». Son père, Théodore, un roturier qui « travaillait pour gagner sa via », est mort vers 1455, et sa mère, Théodule, vers 1458. Bessarion fut le seul de leurs quinze enfants à leur survivre. Il reçut à son baptême le prénom de Basile. On ne croit plus au faire-part de décès qui le, disait né en 1403. Bessarion lui-même a inscrit dans son livre de prières qu'i1 fut ordonné diacre le 8 décembre 1425, prêtre le 8 octobre 1430. Puisque le droit canon grec exigeait qu'un diacre eût vingt-cinq ans, et un prêtre, trente, on en a déduit qu'i1 est né en 1399-1400. Pourtant, cette date contredit l'assertion du secrétaire et biographe de Bessarion, Niccolò Perotti, selon lequel Bessarion avait dix-huit ans ou moins en 1425, et la prétention de Bessarion lui-même selon laquelle il avait seulement commencé à étudier la rhétorique, une matière dévolue aux adolescents dans le curriculum byzantin, quand il publia ses premiers ouvrages en 1423-1425. On peut donc en déduire une troisième date de naissance possible, vers 1408.
En 1415, les parents de Bessarion le confient à Dosithée, archevêque de Trébizonde, qui l'adopte, et 1'emmène à Constantinople en 1416-1417. Dosithée place Bessarion chez d'illustres professeurs (Jean Chortasmenos, Georges Chrysococces). Vivant dans une communauté monastique à partir de 1415, Bessarion devient moine en 1423, et prend le nom sous lequel il est désormais connu. Le panégyrique de saint Bessarion qu'i1 écrit cette année-là et 1'éloge de 1'empereur Manuel II deux ans plus tard sont ses premiers écrits connus. Dans les années 1420, à Constantinople, Bessarion a produit quelques panégyriques, éloges, poèmes et lettres avant de partir pour Mistra, dans le Péloponnèse, vers 1431. Là, il compose un traité d'éducation morale, mais surtout il étudie avec le célèbre platonicien Georges Gémiste Pléthon, que d'autres condamnèrent plus tard comme néo-païen, mais qu'i1 a toujours vénéré. Il est rappelé en 1436 à Constantinople, pour préparer le concile d'union en Italie.
Ordonné archevêque de Nicée le 11 novembre 1437, Bessarion s'embarque le 27 pour ]'Italie. Arrivé à Ferrare, il est choisi pour porte-parole des Grecs ; il prononce leur discours d'ouverture le 9 octobre 1438. Il avait lu Thomas d'Aquin, mais dans la traduction grecque. À la veille du Concile, il endosse explicitement la doctrine palamite de la distinction entre ]'essence divine et ses opérations, que les Latins considéraient comme hérétique mais que l'Église grecque avait officiellement acceptée. Au Concile, il défend contre les Latins l’interprétation grecque de 1'épiclèse (l'invocation de L’esprit-Saint après les paroles de la consécration dominicale) comme achevant la consécration ; et durant les premières étapes du Concile, il se fait l'avocat du rejet grec du Filioque introduit dans le Credo. Il n'y arrive donc pas comme un latinophile. Mais croyant à la communion des saints, et voyant que les Pères latins enseignent la double procession du Saint-Esprit, il est convaincu par 1'étude des textes que les Pères grecs, spécialernent Basile, soutiennent la même chose. Au début 1439, après le transfert du Concile, à Florence, Bessarion accepte la position latine ; il devient un des principaux partisans de l'union. Le 13-14 avril 1439, il prononce son Oratio Dogmatica de Unione, où il expose son argumentation. Il est donc logique que les Grecs le choisissent pour proclamer l’union le 6 juillet 1439 dans la cathédrale de Florence.
En décembre 1439, alors que Bessarion est retourné à Constantinople, le pape Eugène IV le fait cardinal, sous le titre des Saints-Apôtres, près de 1'église desquels, quand la Curie revient à Rome en 1443, il conservera un palais jusqu'à sa mort. A la fin 1440, il réside à la cour pontificale, à Florence. Il devient alors compétent en latin, mais ses premières années en Italie sont caractérisées par une série de traités grecs défendant l’union et le Filioque. Il se consacre aussi à des problèmes séculiers, envoyant vers 1444 une lettre à Constantin, le despote de Mistra et futur empereur de Constantinople, pour le presser de réformer la société grecque, d'envoyer les jeunes Grecs apprendre à l‘Ouest les nouvelles manières de commercer, de pratiquer la métallurgie, la construction navale et les autres arts. En 1446, Bessarion, qui continue de porter 1'habit de moine basilien, devient le protecteur des monastères basiliens d'Italie. Il devient l'abbé des monastères basiliens de Grottaferrata, près de Rome, et de Saint-Sauveur, à Messine. En 1463, à Ia mort d'Isidore de Kiev, il devient aussi patriarche de Constantinople. II écrit à cette occasion l’Epistola Encyclica ad Graecos, sa dernière défense de ce qui était désormais une union avortée.
Peu à peu, Bessarion étend son influente à l'Ouest. En mars 1449, il devient cardinal évêque de Sainte-Sabine. Étroitement lié à l'ordre franciscain dès les années 1440, en raison de leur enthousiasme pour une croisade, il est protecteur des Franciscains en 1462. Mais le poste le plus éminent de sa carrière est celui de légat de Bologne, qu'il reçoit en 1450 et exerce avec succès jusqu'à la mort de Nicolas V en 1455. Il entre même dans le conclave en avril 1455 comme un des principaux candidats à la papauté. Le pape qui fut élu, Calixte III (1455-1458), et son successeur, Pie II (1458-1464) étaient les partisans résolus d'une croisade pour libérer Constantinople, tombée entre les mains des Turcs en 1453. Bessarion soutient énergiquement cette politique, voyageant en Allemagne et en Autriche en 1460-1451 comme légat pontifical pour obtenir des princes germaniques qu’ils se joignent à la croisade. En 1463, Venise déclare la guerre aux Turcs, et Bessarion réside dans cette ville comme légat à partir de 1463-1464. Il appelle alors Venise «une autre Byzance» Les Vénitiens le font membre de leur grand conseil en 1461 et l’inscrivent dans le « Livre d'or » (le registre de la noblesse vénitienne). Bessarion signe alors « Bessarion Venetus»; à sa mort, il lègue à Venise sa magnifique bibliothèque, le noyau de la Bibliotheca Marciana.
Le pape Paul II (1464-1471) n'est pas partisan de la croisade, mais son successeur, Sixte IV (1471-1484), dont Bessarion a soutenu la carrière, commence son pontificat en tentant de relancer la croisade. En avril 1472, Bessarion voyage dans le Nord, pour une vaine tentative d'obtenir le soutien des cours de France et de Bourgogne. À son retour, il tombe malade et meurt à Ravenne dans la nuit du 17 au 18 novembre 1472.
Bessarion a échoué à sauver Byzance des Turcs et à réaliser 1'union durable des Eglises grecques et latines. Mais il réussit brillamment à sauver des débris de 1'héritage grec classique du désastre de 1453. Ses sept cents manuscrits grecs forment la plus grande collection de textes grecs de 1'époque. Dans bien des cas, il a préservé la meilleure ou l’unique copie d'un texte. Sa maisonnée fut le refuge d'émigrés grecs, depuis les érudits les plus distingués, comme Théodore de Gaza et Andronicus Callistos, jusqu'à un essaim de nobles, de laïcs et de scribes. Il a aussi été le patron d'érudits latins capables de travailler en grec : Laurent Valla, Pietro Blabi, Niccolò Perotti. L'Academia Bessarionis, comme la nomme Perotti en 1453, a une envergure internationale, incluant le mathématicien allemand Ioannes Regiomontanus, le théologien flamand Henri Zoemeren, l’érudit espagnol Fernando of Cordova. Bessarion lui-même a joué un rôle essentiel dans la culture latine. Sa bibliothèque comptait quatre cents manuscrits latins, ce qui fait d'elle l’une des plus grandes de 1'époque. Il a lui-mêrne traduit Basile, Xénophon, Démosthène et Aristote: sa traduction de la Métaphysique d'Aristote est restée classique jusqu'au XVII, S. En 1469, il a publié en latin son œuvre principale, l’In Calumnutiatorem Platonis, une défense de Platon contre les attaques de Georges de Trébizonde, un Grec émigré. L'ouvrage reste, avec l’œuvre de Marsile Ficin, une grande source du platonisme au XVe s. L'un des grands textes sur la controverse Platon-Aristote à la Renaissance, il assurait à Bessarion une place dans l’histoire de la philosophie.
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*Esquecendo-se que no seu caso, o facto de «ter herdado» (de herança paterna) tanto conhecimento de História, não lhe dá o direito de desvalorizar o que é menos conhecido; ou, aquilo que até ele próprio conhece bastante menos!
Mais, se defende a existência de uma cripto-história, aqui estamos perante uma questão - o FILIOQUE - que dificilmente se remete para debaixo da História: se torna subterrânea, ou inferior. Não saber do Cisma de 1054, por mais longe que vá estando, é, para um historiador/professor a verdadeira vontade de apostar na completa ignorância!
Enfim, nesta estória, percebe-se que da própria História - que vem ajudando a desvalorizar - , agora é ele que se apoia em Marcelo Rebelo de Sousa, para vir lembrar a importância desta disciplina !
Claro... um dia iria acontecer alguém ter que lembrar a importância da História (aos próprios professores)
**Como podem confirmar em Monserrate - uma nova história (ISBN: 978-972-24)
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